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Université Nationale d'Architecture et de Construction D'Arménie

DANS LA LUTTE DE L’EXISTENCE, NOUS DEVONS GAGNER

« Il est vrai que l’ennemi est le même, mais les guerres sont différentes. La guerre d’aujourd’hui est une guerre d’intellect et d’improvisation … « . Le chef de la Chaire de géo-écologie et de biosécurité, le président du Centre de spéléologie Samvel Shahinyan est l’un des volontaires qui ont quitté notre université pour la guerre.

« Mon âge n’a pas d’importance, qui a besoin d’une vie sans liberté et sans indépendance ? » : avec cette conviction à nouveau monsieur Shahinyan se bat pour sa part sur le champ de bataille. Au cours de l’entretien avec nous monsieur Shahinyan était fatigué, mais en parlant de notre victoire avec combativité et enthousiasme, il a noté que de nos jour la guerre diffère considérablement du mouvement de l’an 88 en termes d’équipements et de capacités militaires innovants, mais elle est la même avec la persévérance pour gagner et l’incroyable volonté de nos jeunes : « Nos jeunes font des miracles aujourd’hui. Ils sont plus réceptifs, ils maîtrisent plus facilement la dernière technologie, qui est l’un des éléments les plus importants de cette guerre. » Monsieur Shahinyan ajoute que pour la victoire l’autre condition importante est de survivre, ce qui est possible seulement à la suite de l’auto-organisation rapide, l’orientation, l’organisation correcte de la défense personnelle, la connaissance des outils et du lieu. « Le soldat doit utiliser des armes modérées, mais avec une vulnérabilité maximale, il doit mettre de côté toute les émotions, que ce soit l’amour, la peur, l’horreur, la panique, il ne doit être guidé que par l’instinct de survivre. Ce n’est qu’alors que nous pourrons gagner ».

« Une autre circonstance aide à gagner : les femmes enrôlées dans l’armée », – dit monsieur Shahinyan. D’après lui, en présence de femmes, les militaires sont plus vigilants et responsables, ils suivent même leur discours, qui laisse un effet positif significatif sur la qualité du combat. Ce doit-il être notre dernier combat ? … Certainement, mon interlocuteur en est sûr, l’ennemi doit enfin comprendre que l’existence d’un Arménien, sa culture et la langue qui a survécu pendant 7200 ans ne peuvent pas perdre. « Nous devons gagner, ou plutôt, nous avons déjà gagné », -dit Shahinyan en se souvenant des paroles de Martiros Saryan : « Quand on demande à Saryan, les Arméniens ont quelque chose de spécial, s’agit-il d’un peuple divin ? Saryan répond non. Et qu’est-ce qui va changer dans la vie des autres nations ? Saryan répond que rien ne changera, mais qui a besoin de la vie sans Arméniens ? Samvel Shahinyan sait que les Arméniens n’ont pas besoin d’une vie sans Patrie libre, indépendante et puissante, par conséquent, hier et aujourd’hui, nous avons gagné et nous gagnons.

05.11.20