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Université Nationale d'Architecture et de Construction D'Arménie

CONNAISSONS NOS HÉROS

Ton combat devient plus héroïque et résolu lorsque tu te bats pour ton village natal, ton lieu de naissance. Karen Torosyan, étudiant de troisième année à la Faculté de gestion et de technologie de notre université, fait partie des dizaines d’étudiants qui sont allés au front sans même réfléchir une seconde. Et à quoi pensait-il en partant défendre sa ville natale, le village de Maghavuz dans la région de Martakert ? L’éclaireur d’artillerie Karen est parti pour l’Artsakh avec son camarade de classe Erik Gevorgyan. Il raconte : « J’ai grandi avec des histoires de guerre, de victoires et de patriotisme. Mon père et mon oncle ont combattu à la fois dans le mouvement de 1988 et dans la Guerre d’avril. » Et dans cette guerre, c’était son tour de garder les frontières, il était parti avec sûreté et une insatiable envie de gagner.

« Ce n’est pas le temps de penser aux peurs. » Comme le dit Samvel Tashchyan, étudiant de 4e année, vous devez d’abord tuer votre peur, puis votre ennemi. Selon lui, quiconque part en guerre doit se rendre compte que la guerre est une bataille de vie ou de mort, seul l’énorme patriotisme peut le pousser en première ligne, surmontant la peur de la mort.

Il ne fait aucun doute que la guerre est un phénomène horrible et infernal, mais il ne fait aucun doute que tous les bons et mauvais côtés des gens sont révélés sur le champ de bataille. « Nous avons de très forts et puissants compatriotes arméniens « , dit Samvel, ajoutant que malheureusement il y a aussi le contraire…

La peur surmontée, la volonté endurcie, le patriotisme, l’organisation et une bonne maîtrise des armes- c’est la formule pour gagner, selon Suren Mkrtchyan, étudiant de 3e année.

L’issue de la guerre était inaccessible pour tout le monde : la génération d’indépendance qui a goûté à la victoire croit que tout va encore changer …

27.11.20