Imaginez un instant Qaj Nazar, Don Quichotte et la princesse ensemble. Vous ne croyez pas ? Alors vous n’avez pas vu les poupées fabriquées par la spécialiste en chef du Centre d’assurance qualité de notre université Irina Vanian.
Irina Vanian ne voulait pas parler de son hobby. D’abord elle hésitait un peu : elle est professeur, est-ce que ce n’est pas inconvenant ? Mais après une courte conversation, le thème préféré a entièrement englouti et a transporté dans son monde créatif, sur la planète des poupées.
L’amour envers les poupées faites à la main est né dès son enfance. Elle se souvient : « Je coupais la robe de ma mère pour en faire des habits pour ma poupée ». Ainsi, pendant des années, le hobby s’est transformé en activité. Ensuite les personnages des contes, les représentants de différentes nations vivant en paix l’un à côté de l’autre, des poupées molles avec des joues rouges, des expositions se sont succédés.
Dans cette agitation fabuleuse il y a un principe important que mon héros marionnettiste respecte toujours. Elle dit que si on veut que la poupée porte de la chance, il faut l’offrir. Elle les offre à tous ceux qui les admirent, qui sont petits dans leurs âmes, pour qui les poupées d’intérieur sont des œuvres d’art.
Les poupées ont de différentes thématiques pour différentes expositions, de l’ancienne mode arménienne à la mode de l’époque d’argent. Elle a aussi fait revivre les personnages de la comédie de Beaumarchais « Le Mariage de Figaro ».
Tout matériel que ça soit l’argile, l’étoffe, le fil, le papier et même des déchets se transforment en poupées dans les mains d’Irina Vanian.
En ce moment les poupées incarnant les héros espagnols sont en route vers Valence pour être exposées au centre de l’amitié arméno-espagnole.
Et au Musée d’histoire de la ville d’Erevan, jusqu’au 5 mars, tous les amateurs de poupées peuvent admirer les poupées de l’exposition « Conte d’hiver », dressées pour la nuit magique du Jour de l’an.