Université Nationale d'Architecture et de Construction D'Arménie

Il est difficile pour Karen de parler de son frère mort, mais c’est inspirant et fait sourire. Il reste longtemps silencieux, il ne trouve pas de mots pour le décrire, pour décrire son cœur large, où il y avait de la place pour tout le monde, et sa générosité.

Vigen Gorgyan, étudiant à la Faculté de gestion et de technologie de notre université et futur économiste, était soldat pendant un an, lorsque la guerre sanglante a éclaté. Le frère dit qu’il n’était pas en Artsakh ce jour-là, il était à l’hôpital d’Erevan. « Il m’a appelé et m’a dit avec anxiété qu’il retournait en Artsakh, c’était une guerre et ses amis avaient besoin d’aide. »

Et il s’est dépêché au front le même jour que lors de la conscription quand il a eu 18 ans, ignorant le problème de jambe qui l’accompagnait toujours. Vigen avait tant de qualités positives et humaines, si nobles et honnêtes, que son frère a avoué qu’il aimerait avoir un grand cœur comme le sien. Père, mère, grands-parents ou passants, peu importe, Vigen se précipitait pour l’aider s’il en avait besoin.

L’optimisme, la grande foi et la gentillesse ne l’ont pas laissé même dans les flammes de la guerre. « Quand nous parlions au téléphone, il disait que tout allait bien et qu’il avait été sauvé de nombreux problèmes et qu’il était toujours en vie, alors ils survivraient. » Mais la guerre est impitoyable, aveugle et sourde à la douleur humaine, aux rêves et à la vie.

La vie de Vigen a été écourtée par cette guerre dévastatrice. Il est tombé, est mort comme un homme courageux et est devenu un héros glorieux. Nous nous inclinons devant ton patriotisme, ta lutte honnête et ton héroïsme, gloire éternelle à toi, héros immortel !