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Université Nationale d'Architecture et de Construction D'Arménie

CONFÉRENCE INTITULÉE « CHOUCHI : LA PERLE DU CAUCASE »

Il y a quelques jours, une conférence de deux jours intitulée « Chouchi, la perle du Caucase » visant à préserver le patrimoine culturel arménien du Haut-Karabakh s’est tenue à « l’Institut national des langues et civilisations orientales » (« INALCO ») de France, qui a officiellement lancé le programme quinquennal « Documentation et préservation du patrimoine des monuments arméniens » à l’initiative du projet « Mémorial », en coopération avec la Fondation  » INALCO « , avec le soutien financier de la « Alliance internationale pour la protection du patrimoine historique et culturel dans les zones de conflit » (ALIPH) et Fondation « Galust Gulbenkyan ».

Lors de la conférence, la mission du projet a été présentée, qui est de documenter le patrimoine culturel de l’Artsakh, en contribuant à sa préservation et à sa popularisation.

​ Pierre Ouzoulias, vice-président du Sénat français, Hasmik Tolmajian, ambassadeur d’Arménie en France, Jean-François Huchet, président de l’Institut « INALCO », et Philippe Advani, président de la Fondation « INALCO », Charles Personnaz, le directeur de l’Institut national du patrimoine, ainsi que les représentants de « ALIPH » et de la Fondation « Galust Gulbenkyan » sont intervenus à la conférence.

Anna Leiloyan-Yekmalyan, professeure-chercheuse à « INALCO », fondatrice du projet « Mémorial », des experts dans le domaine du patrimoine historique et culturel invités d’Arménie et des spécialistes français ont présenté des rapports lors de la conférence. Le professeur Lyuba Kirakosyan, docteur en architecture à la Chaire de théorie de l’architecture, de restauration et de reconstruction du patrimoine historique, de beaux-arts et d’histoire de l’UNACA, a présenté un rapport scientifique sur le thème « La culture de l’urbanisme de Chouchi aux XVIIIe et XIXe siècles », présentant l’image générale de la fondation, de la construction et du patrimoine architectural de Chouchi, ainsi que la politique que l’Azerbaïdjan met en œuvre sous le haut patronage de l’État.

Dans son discours Mme Kirakosyan a mentionné : « En raison de la situation créée, le patrimoine culturel de l’ensemble du territoire de l’Artsakh, en particulier Chouchi et son patrimoine culturel, est également en danger, car l’Azerbaïdjan a développé une nouvelle tactique, et si dans le passé les monuments étaient physiquement détruits, aujourd’hui elle mène une politique de privatisation. Par conséquent, des monuments pareils devraient être placés sous protection. »

Le programme quinquennal « Documentation et préservation du patrimoine des monuments arméniens » prévoit de créer une plateforme académique indépendante, qui assurera la collecte de données documentaires scientifiquement étudiées avec le soutien d’archéologues, d’architectes, de spécialistes et de traducteurs en anthropologie culturelle et en arménologie.

L’objectif principal du programme est d’identifier, de cartographier et d’inventorier les monuments afin de préserver le patrimoine des monuments arméniens, en préparant environ deux mille « passeports » numériques des sites et des monuments du patrimoine culturel arménien menacés d’ici cinq ans.

21.12.23