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Université Nationale d'Architecture et de Construction D'Arménie

BIEN SÛR ON REVIENDRA, ON EST AMOUREUX : LES FRANÇAIS CONFIENT SINCÈREMENT

Pour la dernière fois on avait visité notre pays l’année passée. On ne connaissait pas encore l’Arménie. On était ici avec le professeur Suzanne Mono pour terminer la thèse de fin d’études.  

Les étudiants diplômés de l’École nationale supérieure d’architecture de Lyon Hugo Daguillo et Thomas Tronwi avaient d’autres raisons pour visiter l’Arménie au mois d’octobre de l’année en cours. D’abord les événements consacrés au 2800-ème anniversaire d’Erevan, le Sommet de la Francophonie et, enfin, le 30-ème anniversaire du séisme.  Le dernier fait était la cause principale, car, dès le début Gumri était le chaînon liant les étudiants français et l’Arménie.

«Aujourd’hui nous sommes amoureux de l’Arménie, de son patrimoine historique et architectural, de l’activité et vivacité des Arméniens»,- confient sincèrement Hugo et Thomas. L’année dernière, après avoir passé des jours intéressants et chaleureux à Gumri, ils ont déjà beaucoup de connaissances arméniens. Ils désirent avoir de nouveaux amis pour revenir en Arménie.  

Cette année le laboratoire français CRAterre, ayant du prestige international, a rejoint à la coopération entre l’UNACA et l’École nationale supérieure d’architecture de Lyon. Dans le cadre de cette coopération trilatérale, pendant les jours du Sommet de la Francophonie organisé en Arménie, Hugo Daguillo, qui était aussi le représentant du laboratoire CRAterre, a présenté des expériences sous le titre “La terre comme matériau de construction”. D’après lui, les constructions de terre sont nécessaires pour Gumri, et sur ce thème on a organisé une exposition dans la zone sinistrée.   

Les Français « Arménisés », avec l’intention de vivre et faire des investissements en Arménie, ont leurs propres approches de la reconstruction de Gumri. Il ne suffit pas de construire des bâtiments correspondants aux normes de l’urbanisme. Il est important d’entrer en coopération étroite avec les habitants. Ils sont sûrs que le principal héros à Gumri c’est l’habitant de Gumri, alors il est obligatoire d’entrer en dialogue avec lui, d’écouter ses demandes et ses désirs.

À la question « Et que direz-vous des femmes arméniennes ? » Hugo et Thomas ont souri chaleureusement : « La femme arménienne ressemble aussi au patrimoine historique ». Vous savez, les Français sont très galants.  

10.12.18